Il y a la soi-disant pratique de la pleine conscience, qui consiste parfois entièrement à observer votre respiration, et de nombreux effets positifs y sont corrélés - résistance au stress, réduction de l'anxiété, augmentation de l'apprentissage et autres, jusqu'à l'arrêt complet de la souffrance. Mais pourquoi cela se produit-il? Comment une attention monotone et ennuyeuse à la respiration est-elle liée à une activité cérébrale améliorée et pourquoi tout cela s'appelle-t-il la pleine conscience?
Et vraiment, quel genre de connexion peut-il y avoir? La première chose à laquelle beaucoup de gens pensent, c'est qu'une personne, qui se concentre sur l'inhalation et l'expiration, est distraite des pensées dérangeantes et passe. C'est en partie vrai, mais qu'en est-il des effets à long terme qui ne disparaissent pas après l'arrêt de la méditation?
La deuxième explication évidente est l'auto-hypnose. La respiration est des vibrations si lentes qu'il est facile d'hypnotiser, de vous mettre en transe, et là, votre cerveau est déjà guéri d'une manière ou d'une autre. Mais c'est faux. Outre le fait qu'il n'y a toujours pas de bonne justification scientifique des processus cérébraux pendant l'hypnose et la transe, tous les principaux praticiens de la pleine conscience le répètent à l'unanimité: en aucun cas, vous ne devez entrer en transe en observant la respiration. Cette transe est appelée matité subtile et grossière, et est la deuxième grande erreur dans la méditation de pleine conscience.
La première, l'erreur principale est la formation de l'attachement à des états agréables qui sont massivement générés par cette pratique. Les méditants ne doivent jamais vouloir, anticiper, vouloir ressentir la sensation de flotter au-dessus du sol, la chair de poule et les vagues sur la peau, les éclairs de lumière, etc. Il arrive au point que certaines écoles interdisent explicitement de telles expériences, recommandant de les traiter comme une autre forme de distraction de la tâche principale - une attention aiguë et active à la respiration.
Et cela nous amène à une idée de la manière dont la pratique de la pleine conscience affecte le cerveau. Pourquoi ne ressentez-vous pas le désir? Le sous-système dopamine est responsable des pulsions et des désirs chez les mammifères, et il l'est aussi, comme le montrent des études récentes, est responsable de la souffrance. Ici nous devons cliquer dans le cerveau: il est dit que la pratique de la pleine conscience réduit la souffrance. La méditation désactive-t-elle la voie neurale de la dopamine?
Passons au contenu de la pratique elle-même. Que dans sa forme moderne , dans laquelle il est utilisé, par exemple, chez Google , que dans la technique originale il y a deux mille ans - vous pouvez toujours distinguer deux points fondamentaux:
- Attention vive et prononcée à un objet (comme la respiration)
- Détecter et éliminer doucement les distractions sans opposition
Remarque
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Les distractions ne sont rien de plus que des signaux faibles du sous-système dopaminergique . Ils prennent naissance dans la zone tegmentale ventrale du mésencéphale (singe) et se propagent à travers le cortex frontal, où se concentrent la motivation, l'attention, l'évaluation et la conscience (ainsi que le centre du plaisir). Sur la photo, il s'agit d'un grand groupe de flèches.
Fait intéressant
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On sait que le sous-système de motivation dopamine nous oblige à agir de manière peu consciente - acheter des objets de statut inutiles, créer des problèmes, trop manger, gaspiller de l'argent dans les jeux de hasard, etc. Ce serait bien de le ralentir, n'est-ce pas? Mais pas par une oppression complète, mais par un remplacement partiel par des mécanismes évolutifs plus récents qui motivent également, mais sans ces effets secondaires. Pour ainsi dire, pour améliorer une personne.
Vous avez probablement entendu parler des cerveaux reptiliens, mammifères et humains. Ce beau concept est maintenant reconnu comme n'étant pas tout à fait cohérent avec la réalité et est en train d'être transformé en l'idée de deux systèmes de motivation concurrents - la dopamine (il me semble qu'elle peut être appelée mammifère ou, plus précisément, singe) et, conventionnellement, ceinture-frontale.
Le deuxième système de motivation est complètement situé dans les hémisphères, il est évolutivement plus récent et fonctionne avec des caractéristiques plus souhaitables que la dopamine. Par exemple, cela ne cause pas de souffrance. La source des impulsions motivationnelles est le gyrus cingulaire antérieur et les structures associées. Une personne qui n'utilise que ce système survivrait difficilement en prison (ou au lycée :)), mais en général, il convient mieux à la société moderne - donnant la possibilité de travailler sans relâche avec de nombreux objets en même temps, sans subir de stress et prendre moins de mauvaises décisions et, contrairement à un robot, éprouver des émotions d'amour et de bonheur.
Divulgacher
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Un certain nombre de faits sont connus sur le nouveau système de motivation, ce qui constitue une image intéressante.
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L'inhibition du système dopaminergique se traduit par un changement qualitatif du comportement des praticiens. Sans ces trois faits, ces changements pourraient être considérés comme de l'auto-hypnose, un effet placebo, mais il semble que ce ne soit pas le cas. L'effet de la pratique de la pleine conscience est une transformation essentielle de la personnalité confirmée par l'IRM.
Cela s'explique bien par la formation ciblée de nouvelles structures de motivation avec l'inhibition simultanée des plus anciennes, héritées de nos ancêtres primates.
Merci pour l'attention. Que tous les êtres vivants soient heureux.